Voilà un crime bien net et un parfait coupable. Navarro a tout de suite établi un lien entre le petit mac yougoslave, sa protégée et le cadavre qu'on a retrouvé dans la chambre de celle-ci. Le vol est à l'évidence le mobile et il n'y a pas lieu de consacrer beaucoup de temps à cette affaire. Et pourtant, Navarro n'est pas satisfait : ce qui l'ennuie, c'est qu'il est impossible de donner au mort une identité. Pas un papier, pas une marque sur ses vêtements qui permette d'entrevoir son origine. C'est un homme déjà vieux, malade, près de la mort ainsi qu'il ressort des conclusions du médecin légiste. Qu'est-ce qu'un presque mourant a bien pu venir faire dans un hôtel de passe.