Hard rock et metal ont toujours eu mauvaise réputation. Alors lorsqu’un tueur en série déclare être fan de groupes tels qu’AC/DC ou Judas Priest, l’Amérique bienpensante s’en donne à cœur joie. Riffs endiablés et paroles infernales poussent-ils vraiment au meurtre ? TAPE mène l’enquête. Le 30 Août 1985, les habitants de Los Angeles poussent un soupir de soulagement : Richard Ramirez, le tueur en série sataniste qui terrorise la ville depuis plus d'un an, vient d'être appréhendé. De son propre aveu, le morceau préféré du tueur c'est “Night Prowler” d'AC/DC, qu'il écoutait en boucle pour se mettre en conditions avant ses crimes. Pour la presse de l'époque, ça ne fait pas un pli : les cinq rockeurs australiens ne sont ni plus ni moins que les instigateurs de ses assassinats. Un gros raccourci que TAPE décortique et démonte en deux minutes et cinquante-huit secondes.